Lundi 6 septembre 1 06 /09 /Sep 14:56

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Je sens doucement en moi, cette appropriation de ma liberté.

Je reçu trois appels agacés de Laurence. J'ai beau eu m'excusé, Laurence ne voulait rien entendre tellement il était évidant que depuis que je venais faire son ménage je ne pouvais qu'être a sa disposition. Ce que je convenais tout à fait.

- Soi réactif à mes souhaits si tu désires me voir...

J'ai essayé de lui dire que mon portable était déchargé, mais je crois que cet aveu aurait été des plus néfaste.

Laurence se leva. Tailleur gris perle et chemise d'homme en satin du même ton. Elle ferma son agenda et regarda sa montre, griffonna sur une feuille une liste.

- Tu as tout juste le temps de faire les courses...

Je la regardais sans rien dire alors que d'un pas pressé elle me croisa et pris d'un geste sec son trench en vinyl noir. J'allais pour aider Madame.

- Occupe toi plutôt des courses...

Puis elle se retourna en remontant le col de son trench.

- Je suis navré Alain, je croyais te faire plus confiance que cela... Cela fait plusieurs fois que tu es au limite de l'acceptable. Que faut-il que je fasse pour avoir une confiance aveugle en toi ?

Je baissais les yeux. 

- Je serai de retour dans une heure...

Malgré tout je tenais la porte ouverte.

Brusquement Madame c'est radoucit, tendre sourire. Voilà un drôle d'effet sur ma personne.

- Je sais que tu as besoin de moi... Alors prouves le moi par ton service... Essaie de ne pas me décevoir.

J'étais soulagé.

Alors que j'allais refermer la porte, Laurence se retourna.

- Naturellement tu restes ce soir...

Ce fut tout.

Je n'y avais jamais pensé. Brusquement je me sentais lié par une volonté qui n'était plus mienne. N'étais-je pas devenu aux fils de mois une sorte de domestique qui ne dit pas son nom. Il fallait que je trouve un prétexte pour téléphone à ma femme et lui dire que je rentrerai plus tard. 

Ce n'est jamais facile cette situation. On a l'impression de s'enfoncer toujours un peu plus. Une sensation étrange, un mélange doux amère, mais une réalité également, celle de ce dire que l'on ne reviendra pas en arrière. 

Une fois téléphoné à Martine je suis partie faire les courses.

Revenu une demi-heure plus tard, je préparai la double table de la salle de réunion ou je mis une nappe blanche et posa les verres et un assortiment pour l'appéritif. J'essayai d'être inventif sans en faire trop dans la présentation. La porte s'ouvrit dans le couloir. Laurence.

J'étais fou de joie.

J'allais à sa rencontre en l'aidait à enlever son trench.

- Tu as tout trouvé ?

- Oui dis-je simplement.

En silence elle regarda la disposition de la table de sa main gantée Laurence ajusta quelques verres en me souriant... Puis elle regarda sa montre.

- En fait tu peux partir... Je crois que nous nous débrouillerons très bien sans toi... Par contre demain matin tu auras certainement du grand ménage à faire...

Laurence me voyait frustré, ce que j'étais. J'aurai voulu rester. En silence elle me voyait enlever mon tablier blanc.

- J'aime cette façon que tu as de m'obéir, sans insister...

Je souriais tristement.

- Un compliment, me demanda-t-elle ?

Je fus surpris.

- Tu portes parfaitement le tablier blanc.

Je fus étonné, tendrement... Amoureusement.

- Merci dis-je bredouillant. J'avais l'impression que Laurence m'avais accepté.

- Il faut faire honneur à ce que l'on a envie de devenir.

Ce soir là j'ai mal dormi et ma compagne me demanda pourquoi. Je n'ai rien dit. Pas encore, mais je savais maintenant que c'était qu'une question de temps. Qu'il me semblait de plus en plus difficile psychologiquement  dêtre autre chose qu'à la disposition de de Laurence.

J'espère qu'à cette époque Madame le percevait.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par laorans
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