Lundi 13 septembre 1 13 /09 /Sep 11:33

098JHGL0

 

J'ai trouvé le moyen de partir de chez moi, un pretexte naturellement qui à mon travail (encore) d'attaché de presse. A heure dite j'étais devant l'immeuble.

La porte était fermé et j'ai attendu près d'une heure avant de voir un taxi s'immobiliser à l'angle Laurence en costume rayé, cheveux aux vents. Je me suis précipité pour prendre les deux valises. Madame remerçia d'un sourire le chauffeur qui lui rendit bien.

Immobile j'attendais devant la porte.

- Alors pas trop difficile de quitter le giron familiale...

- Non dis-je simplement.

J'ai laissé entrée Laurence alors que je posais dans l'entrée les deux valises.

- Tu désires que je te prépare un café.

Laurence me regarda en retirant ses gants de peaux. Petits sourires.

- Est-ce que j'ai besoin de te le demander ?

Je me suis sentis géné, à ma place.

Alors que je préparais le café, Laurence était au téléphone. Je n'avais jamais remarqué comme le costume masculin lui allait aussi bien, comment cette part de masculanité lui révélait un côté femme extrèment troublant.

Je revins en silence avec le café que je posais sur le bureau.

- Attends, une minute...

Laurence se retourna vers moi, la main sur le combiné.

- Provisoirement, j'aimerai que tu installes dans la cuisine de quoi faire le repassage...

Je comprenais le pourquoi des valises...

Je m'éxécutais alors que Laurence reprenait sa conversation.

- Je t'expliquerai... Je crois même que tu le connais (rire).

J'avais toujours cette appréhension en moi. Celle de ne pas être sur de mon choix. En silence pourtant j'organisais l'espace de la cuisine. Je devrais penser en valet. Homme soumis et à disposition de Laurence. Je sais que cela viendra doucement, me mettre moi-même en accord avec ma domesticité.

- Alain.

J'ai sursauté comme-ci je ne devrais pas être en mesure de répondre au claquement de doigt.

Laurence était debout, sur le pas de la porte.

- Ne pars pas tant que je ne serais pas revenue...

- Naturellement dis-je doucement.

Comment pouvait-il en être autrement. J'ai sur la table de la cuisine aménagé comme j'ai pu, un espace pour le repassage... Je me sentais gauche, maladroit, pas à ma place... Et pourtant. Oui le plaisir était là. Dans ce travail minutieux du repassage. Il y a là dans ces geste un rapport servile à la beauté du tissu, une reconnaissance de l'élégance. J'en suis surpris.

Ho, naturellement je débute, mais voilà, j'aime ce moment intime avec les affaires de Madame. Il y a chez moi un respect, celui de soumission à la valeur de ce que je repasse.

C'est un sentiment fort.

Je sais que ma soumission sera celle d'un domestique à sa Maîtresse et rien d'autre. Je me mets à rêver alors que je termine le repassage d'un pantalon en tergal (attention à bien nettoyer l'interieur des revers bas de pantalon pour qu'ils soient impeccable) a ma fonction et au service indipensable que je dois faire pour satisfaire madame. J'apprendrais la servitude comme seul élément de vie... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par laorans
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus