Mercredi 29 septembre 3 29 /09 /Sep 14:24

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0999O

 

Depuis deux jours Laurence n'a pas fait appel à ma personne. J'ai l'impression d'abandon, de ne plus exister. Je comprends, enfin j'essaie de comprendre que pour Laurence je ne suis rien, rien qu'une sorte de pantin que l'on utilise lorsque l'on en a besoin. 

Il ne faut pas que je me cache les yeux, je suis cela aujourd'hui et ce n'est pas le regard moqueur de Christine au bureau qui changera mes idées sur ma vie auprès de Laurence.

- Plus d'appel ?

Je n'ai rien dit. Je prenais cela comme une sorte d'épreuve. Oui, c'est cela une épreuve que Laurence m'imposait pour savoir si je tenais le coup, si je pouvais être à la hauteur de attentes, si au fond, je n'allais pas la trahir§ Je pense toujours qu'un bon valet est celui qui n'existe que lorsque l'on a besoin de lui. Il faut que je me forge à cette idée que je suis devenu le valet de Laurence.

- Cela te manque de ne pas courrir au claquement de doigt... Me demanda dans un sourir moqueur Christine alors que nous terminions ensemble de préparer un dossier de presse.

Je la regardais en silence.

- Oui dis-je enfin.

Christine s'arrêta, me fixa.

- Réellement ?

Je n'ai rien dit, mais c'était tout comme.

Brusquement le téléphone. J'ai sursauté, mon visage s'est éclairé. Je pensais très fort au désire d'entendre la voix de Laurence. Ma déception fut plus grande encore, il s'agissait du 4e étage, une phot à aller chercher pour le dossier.

Christine se retourna alors que j'allais sortir.

- Elle te sifflera bien un jour...

J'espère dis-je en moi même... Je le désire tant.

Ce n'est que la semaine suivant qu'une coup de fil liberateur me rappela que j'avais eu raison d'espéré.

- Laurence...

- Oui dis-je ému...

- J'ai besoin de toi.

- Tout de suite dis-je sans réflechir.

(silence)

- Allo...

- Sinon pourquoi je t'appelerai ?

J'ai raccroché en silence alors que Christine arrivait.

- Alors le toutou à sa mèmère a retrouvé sa maitresse.

Comment dire que cela était devenu vital pour moi, que je me sentais comme attirer par les ordres. il y avait maintenant ce besoin d'être au service de Laurence comme un véritable domestique. Mais comment lui dire ce besoin de la servir , Accepterait-elle ?

J'ai l'impression de n'exister que pour cela aujourd'hui

A peine un quart d'heure plus tard je me retrouve à son bureau.

Debout assise sur le coin de son bureau en jean's en cuir beige et pull angora de même ton, elle téléphone. En me voyant Laurence me montre du doigt la cafetière. Je comprend que je dois préparer son cfé. Suis-je venu pour cela ? Et même.

Laurence raccrocha alors que je lui apportais son café.

- Quelque chose ne vas pas Alain ?

J'ai baisser les yeux et doucement, machinallement, j'ai pris la main libre de Laurence pour y déposer un court baiser et lui dire, les yeux baisser.

- Je désire devenir ton domestique.

Un geste auquel je ne m'attendait pas. Elle me caressa le visage.

- Sans restriction ?

- aucune dis-je enfin.

- Je ne supporte aucun enfantillage...

- Naturellement dis-je.

En silence Laurence bu son café puis me donna la tasse avant de se rasseoir à son bureau

- J'estime être juste avec ma domesticité et j'attends donc de toi une dévotion à ma personne...

- Oh oui dis-je dans un élan.

Laurence souria en me fixant.

- J'en suis sur.

Puis m'indiquant d'un geste bref la cuisine.

- Il y a de la vaisselle à faire...

Comment pouvais-je expliquer que j'étais heureux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par laorans
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus