Vendredi 10 septembre 5 10 /09 /Sep 13:40

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Au fond je me moquais de sarcasme de Christine. Peut-être même me faisaient-ils plaisirs dans ce besoin que j'avais à accepter par l'humiliation ma véritable identité.

Pouvait-on me respecté de la même façon ?

Je ne crois pas ! Mais je n'y penses pas dans le métro qui se dirige vers Alésia.

Est-ce si pitoyable de vouloir suivre le chemin de sa propre vie, de faire demi tour parce que l'on c'est aperçu que l'on s'était trompé ? Naturellement mon désir de soumission est là, ancré en moi et il me sert aujourd'hui à pouvoir devenir ce dont je rève.

Laurence riait au téléphone... A coudé sur le bureau donnant sur l'entrée. Elle portait une robe courte toute en élégance avec un collier de fines perles. Son trench Burberry plié sur la chaise... Cela ne faisait pas longtemps qu'elle était arrivée.

Machinalement (il y a comme cela des gestes que l'on fait et que l'on sait qu'ils font partie du service) je prend le trench que j'accroche...

- Je te laisse il est arrivée... Naturellement (tendrement), je t'embrasse.

On parlait de moi, mais je n'osais pas relevé. Ai-je à le faire ? Non. Il fallait que j'apprenne à rester à ma place. Laurence se leva, j'ouvris la porte de la salle de conférence.

- Nous y serons mieux...

Elle s'assia le dos au soleil, regarda un cours moment vers les vitres

- Avoue tout de même que des vitres propres cela en jette ?

Elle souria en me voyant debout.

- J'ai longuement réfléchi... Commença par dire Laurence... A notre "couple"...

J'ai frémi. J'avais peur.

- Au fait veux-tu t'asseoir ou rester debout ?

- Je préfère rester debout dis-je.

- C'est aussi comme cela que je l'entendais...

Nouveau silence. La robe courte de couleur bordeaux offrait au corps de Laurence la grace et l'élégance d'une femme bien née. Peut-être le savait-elle.

- Et toi as-tu pensé à moi ?

- Oui dis-je avec conviction.

Laurence éclata de rire. D'un rir joyeux.

- Je m'en doute bien dit-elle... Je parle de ta relation avec moi...

(silence)

- Oui dis-je enfin...

- Et alors ?

- Je crois que c'est possible...

Laurence se leva doucement, me regarda.

- C'est tout ?

Je bredouillait. Je me sentais pourtant à l'aise tout à lheure dans le bureau, lui parler enfin, lui dire ma soumission ce désire de soustraire ma vie actuelle à ma volonté réelle de devenir son simple valet.

Et puis rien, les mots me manques

- C'est à dire que...

- C'est que tu crois que je vais me contenter de cela ? Crois que que j'ai que ça à faire de de t'entendre bredouiller des phrases incompréhensible.

Debout, elle croisa les bras en regardant vers l'extérieur. La silhouette de Laurence dans le contre jour la magnifiait. Moi, je me sentais idiot de ne pas oser, de pas dire tout ce que je ressens.

- J'ai envie dis-je à nouveau de devenir ton valet.

Laurence se retourna

- Tu me l'a déjà avoué... Maintenant, il faut être concret dans l'affirmation dans ce que j'attends de toi...

- Oui dis-je...

Portable sonna, ce qui agaça Laurence. Elle regarda le numéro puis me dis.

- Sors, nous reprendrons notre conversation tout à l'heure... N'oublie pas de fermer la porte.

- Bien dis-je en bredouillant en me sentant pas à la hauteur.

- Oui, navrée... Alors, comment on fait pour Avignon...

J'allais refermer la porte. Laurence hella :

- Profite en pour me faire un café.

L'entretien téléphonique dura plus d'un quart d'heure. Et je ruminais en moi cette "méchante" expérience. Je trouvais que Laurence avait du mérite à vouloir continuer l'entretien. Il fallait que je prenne sur moi, montrer, au moins une fois mon désir d'être son valet.

Oui osé.

D'un signe de la main Laurence me donna l'autorisation d'entrée. Tasse, cuillière sur la secoupe etun petit bol de sucre que je posais près d'elle. A peine Laurence le remarqua-t-elle.

- Alors.... Comment vois-tu cette fonction auprès de moi ?

J'étais soulagé. Laurence n'avais pas coupé le fil. Je me sentais rassuré. Debout, instinctivement je me posissonais droit.

- C'est travailler pour toi...  Je crois que sait aussi te déchargé des toutes les tâches ménagères...

Laurence souria.

- C'est vrai que c'est important et puis...

- Etre disponible...

- C'est un minimum... Mais moi ce qui m'intéresse c'est pourquoi t'accepte de devenir mon domestique ? Parce que c'est cela la vrai question... Ensuite je déciderai si oui ou non je désire te voir me porter les valises...

Je sentais dans sa phrase un ton plus dur, il s'agissait un ultimatum.

En silence elle bu trois gorgé de café. Regarda sa montre et s'assia à nouveau en croisant les jambe que la mini robe mettait en valeur.

- Je veux te servir parce que.... parce que, c'est ma façon de t'offrir mon affection.

Laurence souria.

- Eh bien il en a fallu du temps...

Je me sentais soulager.

- Etre mon valet, c'est répondre à des critères que je mettrais en place !

- Oui dis-je

-Crois-tu que tu n'aurais pas pu me montrer autrement ton "affection" pour moi ?

- Je.. je... (j'ai rougi), tu es pour moi intouchacle.

Laurence me regarda.

- Intouchable... Comme une divinité ?

- Oui dis-je doucement... Je sentais que je tremblais.

- C'est un beau cadeau. Mais c'est d'un vrai domestique dont j'ai besoin.

J'avais envie de parlé. Laurence le sentait. Assise elle termina son café tout en me regardant. J'ai baissé les yeux.

- Je suis soumis...

- Soumis ?

- J'aime la soumission.

- Comme un maso ?

Mon silence était éloquant.

- Voilà qui est nouveau... Et crois-tu que cette soumission à mon égard te permettra de mieux me servir ?

- Oui dis-je...

Il y eu un long silence. Laurence regarda à nouveau sa montre.

- Comme n'importe quel employé de maison, je vais te proposé une semaine d'essai.

Avais-je le droit d'embrasser les pieds ? Je l'aurai fait.

- Je profiterai naturellement de ton désire de soumission... et de ta disponibilité. Elle doit être importante et primodriale...

- Oui dis-je la gorge serrée.

- Si je résume bien notre entretien "tu deviens mon valet parce que tu m'idéalises"... Sache Alain, que nous n'aurons aucuns rapports sexuels entre nous... (puis avec un petit sourire coquin), je ne dors pas avec mon personnel... De plus j'attends de toi bien autre chose que de laver trois couverts et de passer l'aspirateur... Puisque ta soumission t'a mené à moi, je désire que pour moi, mes invités, mes amis tu sois à la hauteur de ta servitude.

Tu as une semaine pour me prouver que notre conversation n'a pas été stérile.

- Oui dis-je simplement.

Laurence regarda sa montre puis pris son téléphone en me regardant.

- Va me chercher un taxi...

J'ai refermé sur moi la porte de la salle de réunion. Je me sentais léger, un poid en moins. Et pourtant le noeud au ventre, la peur de mal faire de ne pas réussir le challange.

Le taxi arriva cinq minutes après. Laurence sortait, habillée de son long trench Burberry.

- Nous revoyons demain à 16h00.

Je n'ai rien dit. Mais demain c'était samedi. Il fallait que je pense à cela, à libérer mes WE. Je n'irai pas demain à cette qu'un groupe d'ami avait préparer. A moi de trouver une excuse.

Je suis partie après avoir fait le ménage et rangé les tasses. Laurence n'avait plus besoin de me le dire puis que cela faisait partie de ma fonction.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par laorans
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