laoransvotrevalet

 Maitresse Wang

-Tu pars déjà ?

Je regardais du couloir Laurence, alors que je pliais mon tablier blanc.

Laurence regarda sa montre.

- Tu as vraiment besoin d'aller au travail cet après-midi ?

Je ne savais que répondre. Naturellement, j'avais toujours quelque chose à faire. Mais je sentais que si je disais à Laurence que je ne pouvais pas rester, elle aurait le sentiment de croire à juste titre, que je refusais de la servir.

En silence je remis mon tablier.

Laurence se leva, ajusta les poignets de sa chemise de soie noire en tirant légèrement sur ses boutons de manchettes en nacres.

- Je ne crois pas que nous puissons continuer ainsi, si je ne peux pas t'avoir à ma disposition comme je le désire...

Je bredouillais un "mais". Laurence haussa des épaules.

Maladroitement je décrochais la veste de cuir souple coordonnée à sa jupe, pour lui présenter. Elle me fixa un court instant avant que je l'aide à la passer.

- J'ai un repas et j'aurai aimé te retrouver lorsque je rentres...

- Naturellement dis-je doucement... Je crois que.

- Tu crois ? C'est tout ce que tu as à dire, tu crois pouvoir te libérer ?

Laurence se retourna à la porte du local qui donnait sur le ruelle parallèle à l'avenue du Maine.

- Crois-tu sincèrement que je peux accepter cela... Si tu veux mon avis, tu fais cela en dilétente, comme si tu allais en vacances alors que je demande bien autre chose. J'attends de toi un véritable effort correspondant à mes attentes... (Laurence soupira)... Je ne sais même pas si ce que tu fais pour moi, tu le penses réellement. Penses-tu à mon bien être lorsque tu fais le ménage ?

La voix était douce, mais je sentais bien le manque de confiance que Laurence avait en moi... Je me sentais ridicule avec mon tablier  blanc alors qu'au contraire j'aurai du l'honorer...

- Tu ne dis rien ?

- Je crois que... Je crois...

- Nous en reparlerons à mon retour.

J'allais fermer la porte, Laurence se retourna.

- Prépares la salle de réunion, café et viennoiseries.

Ce fut tout.

Je mis un point d'honneur à tout faire briquer, à penser à Madame en faisant le ménage, en cirant la table de réunion en préparant le café et en allant acheter un assortiment de viennoiseries.

A son retour elle me congédia sans manière.

- Demain à huit heure pour le ménage.

Dehors, brusquement, je me suis senti orphelin. Laurence me manquait. 

Je crois qu'il faut comprendre qu'un soumis est un être qui cherche a satisfaire sans forcement savoir comment, au début tout au moins, un maitre ou une maitresse désire s'approprier cette servitude à leurs besoins.

Lors de mon premier stage SM chez Maitresse Wang. Une partie du stage s'intitulait "Avoir un mental de larbin (c)" que dirigeait l'assistance de Madame Wang.

Il s'agissait en fait d'un court sans pratique réelle autre que celle du stage (particulièrment la fonction laquai). Cette jeune femme de 25 ans ressemblait à ce que l'on imagine d'une Maitresse Femme. Tailleur noir cintrée et chemisier blanc à col officier.

Le cour dura trois heures (en fait deux fois une heure trente sur deux jours)

Si chacun de nous interrogé individuellement devait donner notre version de notre masochisme, de la façon dont noous le sentions, pour notre professeur, il s'agissait surtout de nous montrer comme le sentir dans la vie et surtout comment l'appliquer au près de notre "propriétaire" puisque pour cette jeune femme (et elle nous mis à l'aise tout de suite) il n'y avait aucune ambiguité, nous étions tous des esclaves et que notre psychologie appartenait à nos Maîtres.

Elle reconnu que beaucoup de soumis ou soumises ne devenaient pas des domestiques, certains deviennent des toys, d'autres esclaves sexuels, etc)...

La servitude domestique doit être pour le valet son unique philosophie de vie.

EXTRAITS

"Il est important que le cheminement intellectuel de l'esclave soit entièrement consacré à sa fonction. Pour cela il doit développer en lui un rapport fétichiste (attention il s'agit nullement de l'adoration d'une partie d'un vêtement ou d'une paire de chaussure ou autre, même si cela aide), ici le fétichisme doit être entendu comme un tout. C'est un point important. L'esclave doit continuellement penser à sa Maîtresse ou son Maître comme valeur à servir. Cette vénération doit être être primodiale chez le valet. Il doit se sentir dépossédé de sa personne en présence, même furtive de son ou sa propriétaire" (...) "Il cultivera sa dévotion par l'acceptation de la frustration."

"La frustration est un élément important du dressage de l'esclave (...) C'est dans ce manque qu'il trouvera son épanouissement. Cette frustration sera pour lui gage de volonté à mieux servir. La frustration est naturellement de plusieurs sortes, mais rappelons les plus importantes... Je laisse à vos propriétaires le choix des armes (rires)...

1) Votre Maitre ou Maitresse n'est nullement oubligé de vous informer... Ni de vous voir, ni de vous appeler, vous n'existez que pour leurs besoins. Par cette absence vous construirez votre fétichisme et de reconnaitre par l'absence de votre propriétaire que votre servitude à son égard est encore plus fort en son absence... Il est bon d'avoir une photo de votre Maître ou Maîtresse et de la vénérer en silence... Elle peut être dédicassé

2) Le serviteur ou la servante doit continuellement penser comme un être sinon inférieur, au moins comme des êtres sans importances aux yeux de ses propriétaires... Il est important dans le cheminement psychologique du soumis ou de la soumise de se "cultiver" comme médiocre. Il doit se complaire à être ainsi... C'est même l'attente du soumis d'être ainsi éduqué. (...) ATTENTION cette sentation ne doit pas peser sur la relation Maître/esclave. Seul le propriétaire à le droit de vous rappeler à l'ordre et montrer votre infériorité par une remarque, etc...

3) Il est important que le soumis ou la soumise sache se soustraire à la vie de ses Maîtres. C'est à dire que les propriétaires doivent cultiver une distence sociale suffisement importante pour être et rester indifférents à leurs serviteurs. Le valet ou la servante respectera cette distance en s'effançant continuellement devant les ordres. Si le valet ou la servante vénère par sa dévotion domestique ses propriétaires, eux n'ont pas, de part leurs statuts à reconnaitre cette dévotion, la trouvant normal dans leurs relationnels.

Il existe également des codes que le valet ou la servante devra apprendre par coeur avec un degré plus ou moins poussé de leurs fonctions domestiques. Un bon masochiste sera satisfaire ses maitres en toutes discrétions. Il acceptera le désir de souffrance (psychologique, voir physique, si la punition fait partie de son statut), l'humiliation verbale (il faut savoir qu'un Maître ou une Maîtresse sont rarement satisfait de leur personnel), l'humiliation sociale (le propriétaire peut si il le désire disputer son valet ou sa servante devant un tier), (le valet peut également être dans l'obligation, pour satisfaire son Maître ou Maîtresse, de se présenter à des personnes qu'il connait en revendiquant sa fonction de domestique)...  

4) Aujourd'hui un esclave domestique pourra remplir plusieurs fonctions correspondant à sa situatiion,  il y cultivera son masochisme. Un masochisme servil  qu'il offrira a ses Maîtres comme offrande. A lui d'organiser sa vie pour l'unique satisfation de ses propriétaires. il est très important pour vous masochistes de comprendre que votre désir de soumission doit ce faire concrètement et d'une façon intelligente, c'est à dire dans la transparence de la vie... Vous êtes ici chez Maîtresse Wang pour apprendre à vivre comme un larbin, à avoir un mental de larbin... Montrez nous, tous les cinq que vous êtes que nous nous sommes pas trompées. Que votre désir de domesticité est plus fort que votre vie... 

Extrait lors de l'accueil.

Je m'excuse auprès de ma Maitresse, mais les notes prises à la main, je ne savais pas que j'allais les utiliser pour votre  blog. 

Naturellement je n'ai pas tout écrit. Celle-ci m'ont semblé importante. 

En tout cas c'est celles que j'essaie de respecter....